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Film Arte 2013 "Maintenant ou jamais"

25 mars 2013

Annonce de diffusion

 
































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2 décembre 2012

Cécile Pasquinelli Vu-Hong: "... QUE DU BONHEUR... "

"Jusqu’à  40 ans, nos chemins sont tracés.

Des pavés nous guident et nous indiquent les grandes étapes « classiques » :

-          à 18 ans, passer son bac

-          poursuivre ses études quelques années

-          à 23 ans, démarrer sa vie professionnelle

-          avant 30 ans, se marier et avoir un 1er enfant

-          à  40 ans, en avoir 2 ou 3 autres

-          et tout le long, poursuivre sa carrière professionnelle

… Et après 40 ans ? Plus rien. Comme si après, la vie ne consiste qu’à retirer les fruits de ce que nous aurions semé au cours de 39 années précédentes.

Avoir été actif, s’être démené pour construire sa vie pendant 4 décennies, pour après continuer en roues libres.

Cette perspective ne me plaisait pas. J’avais envie de continuer, de relancer les dés. Je n’en étais qu’à la moitié de ma vie ! Il y a tellement de choses que j’avais encore envie de faire.

Mais la vie m’a rattrapé avant. A 39 ans, les médecins m’ont diagnostiqué un cancer du sein, méchant, agressif. Qui a nécessité une ablation, de la chimio, des rayons, encore de la chimio. Des traitements qui vous épuisent et qui vous affaiblissent terriblement. Et qui laissent aussi du temps à la réflexion. Parce que la maladie isole, désociabilise. Alors j’ai continué de réfléchir pendant ces 2 ans, à ce que j’avais envie de faire, ce que je n’avais plus envie de faire, ce qui me retenait d’oser…Une fois que les traitements  ont été terminés, plus rien ne me faisait peur. Sauf ne plus être là… ce serait bête à 41 ans, de partir sans avoir réalisé mes rêves !

 Alors je me suis lancée. Moi qui ai été pendant 18 ans, une salariée exemplaire, dans une grosse entreprise, j’ai créé ma propre entreprise : une ligne de  maillots de bain pour les femmes opérées d’un cancer du sein.  Et çà marche ! Et j’ai à nouveau devant moi, un chemin vierge, sur lequel JE suis en train d’écrire une nouvelle histoire. QUE DU BONHEUR."

www.garance-paris.com

30 novembre 2012

Danielle: "... Toutes ces années passées ..."

" Je suis dans une période où je cherche l'ascension de la vague, prête à la surfer mais j'ai du mal à la discerner.
Mon enfance, adolescence et jeunesse se sont passés avec des évenements heureux et d'autres très malheureux.
J'ai travaillé dans les ressources humaines, mais je n'avais pas réussi à définir un plan de carrière et le professionnel n'était pas précis pour moi.
Je sentais en revanche l'envie de fonder une famille. Et toutes ces années passées avec mes fils, de leur naissance à l'âge adulte, furent des années de bonheur et de pleinitude. Je les ai regardé grandir avec émerveillement. Nous avons partagé des moments fabuleux.
Et maintenant ils travaillent à l'étranger, et je me retrouve face à moi-même (je suis divorcée), donc avec des décisions à prendre pour moi seulement, ce qui n'est pas simple du tout.
Je suis prise dans un quotidien de gestion administrative. Les voyages à l'étranger quand je vais voir mes fils me révèlent mes goûts pour les rencontres, les découvertes, me donnent envie de trouver un travail ou une activité qui satisfasse mes envies de changements, d'originalité et ma curiosité.

Est-ce que le juste moment est venu que je donne un sens à ces envies de découvrir? Est-ce le moment d'envisager un voyage à la rencontre de populations, dans le coeur d'un pays? Est-ce que je choisis un thème, l'art, la photo, la gastronomie, les coutumes....pour aller à la découverte de l'autre avec la finalité de synthétiser et faire partager ce que j'aurai récolté dans un texte, un journal, un livre? "

20 novembre 2012

Vera: " Le lien est le mot le plus important pour moi "

Mon projet  était de quitter Paris pour m'installer en Loire Atlantique près de l'océan que j'adore; motivée par la volonté de commencer des ateliers d'art-thérapie là-bas, proche de la nature. J'ai eu quelques contrats dans ce domaine et je pensais trouver un travail à mi-temps pour consolider mon quotidien. Ce soutien financier, je ne l'ai pas trouvé... On m'avait prêté un logement pour 6 mois afin de chercher tranquillement une petite maison. La vie en a décidé autrement... 
Je suis revenue à Paris et ce n'était pas de gaité de coeur, mais j'avais la proposition d'un appartement alors j'ai sauté sur l'occasion. Je pense toujours quitter la capitale, mais cette fois je prendrai plus de temps avec peut-être quelque chose de plus solide.

Je vis seule. Célibataire et sans enfant, j'ai encore mes parents (en province) et les relations ne sont pas tout à fait fluides. Je me pose des questions sur un certain avenir, sans enfant, pas de petits enfants... Solitude ou liberté ? l'avenir le dira...

J'ai eu l'occasion de faire beaucoup de choses... entre l'organisation d'évènements, travailler avec des commissaires priseurs, le maquillage professionnel, l'art-thérapie, la création de bijoux, l'assistanat de direction... Maintenant, j'ai plutôt envie de me laisser porter par des environnements de solidarité, de relation d'aide, de partage et de convivialité. Faire découvrir et faire se rencontrer/se relier des personnes qui n'ont pas l'habitude de parler, qui ont peur de parler... je pense notamment à un public de femmes ainsi qu'à des personnes en perte de lien... Le lien est le mot le plus important pour moi. Il faut trouver du sens à sa vie et le sens se modifie au fur et à mesure des expériences, des rencontres, des prises de conscience, des opportunités...

Mes envies aujourd'hui sont autour d'une qualité de vie, d'espace, de nature, de lumière, d'horizon... 
Ce que je veux, c'est respirer ! 
14 novembre 2012

SOURIA "... Oui c’est cela à 42 ans je m’élève !"

La quarantaine, une moitié de vie dit-on souvent, est un nouveau capte à conquérir ! La conquête de soi ! Je n’ai plus rien à prouver, je suis enfin MOI, libérée de principes ridicules. J’avance, je ris, je pleure, j’adore encore et toujours la vie et surtout j’aime. Je me sens belle, désirable et épanouie. Maman, femme, épouse, je regarde ma famille avec fierté. Je veux partir, courir, danser et chanter. Alors, je chante, danse et voyage ! J’ai des projets et tant pis s’ils ne se réalisent pas. Il me plaît de me projeter et d’aller de l’avant ! Le passé est derrière moi. Je ne regrette rien. J’ai enterré tous les vieux dossiers, pardonné et reconnue mes erreurs. A 42 ans il y a tant à faire, transmettre et partager ! C’est FOR-MI-DA-BLE ! Oh j’ai eu ma « crise » et c’était amusant… un vrai coup de balai ! Cette impression que le temps passe vite m’a fait peur mais pas longtemps (heureusement !). Je me suis dit : la peur est un sentiment comme un autre…jusqu’ici je n’ai pas eu peur de l’avenir, hum c’est vrai alors FONCE ! Et voilà c’est passé et j’étais assez contente de moi. Ainsi, je me suis retrouvée et cette sensation est merveilleuse.  C’est une renaissance où tout devient plus clair. Je me préfère aujourd’hui qu’à 20 ans ! A 20 ans, j’étais complexée, angoissée, avec des principes et des comptes à rendre. Ce que je ressens est particulier car je sais ce que je ne veux plus. Je suis déterminée et animée par une passion telle qu’elle me transporte, et m’emmène vers le haut…Oui c’est cela à 42 ans je m’élève ! (éclats de rire de joie ) SOURIA, mariée 2 enfants.

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4 novembre 2012

Isabelle Gueudré "... s'accorder à la danse de la vie..."

"Et si le milieu de la vie , c'était "enfin" apprécier le moment, l'instant présent sans être dans le Faire, mais plutôt dans l'Etre?
Appliquer la maxime de Socrate: "Connais-toi toi-même" pour être au plus juste avec soi, avec les autres , avec la vie?

Se connaître soi-même , s'aimer davantage, avoir une meilleure estime de soi aident à entrer dans la dynamique de la vie avec légèreté et profondeur.
Écouter ce qu'elle a à nous dire dans une perspective de croissance.
Incarner sa singularité, jouer sa propre musique, danser sa danse, émettre ses notes de musique...

Pour ma part, je sens à la cinquantaine une sorte de "complétude" et une joie de vivre plus présente que lorsque j'avais 30 ans.

La maturité aide à prendre du recul et à savoir ce qui est l'essentiel.
Peut-être aussi le fait d'avoir réalisé certains rêves; à savoir avoir eu des enfants, fait les voyages dont j'avais très envie et pris un moment sabbatique l'année dernière...
Et surtout m'épanouir dans la créativité, me sentir à ma juste place dans l'accompagnement des patients et dans l'animation de groupe.

Animer dont l'étymologie veut dire "ajouter de l'âme" et suivre le mouvement de son âme n'est-ce pas ce qui nous est proposé ?

Être dans le mouvement de la vie, s'accorder à la danse de la vie, voilà la façon dont je pourrais conclure."

Isabelle Gueudré

www.contes-en-corps.com

30 octobre 2012

Reine "La vie est un formidable cadeau..."

40 ans !
 
40 ans de vie résumés en quelques lignes ? Impossible !
 
Alors en vrac : j’ai aimé, j'ai pleuré, j'ai ri… j'ai eu trois magnifiques filles dont la dernière avec mon meilleur ami (10 ans aujourd'hui oui déjà ! tiens justement l'année de mes 40 ans, un hasard ?), j'ai été victime d'une agression passible des assises et justice a été rendue, j'ai rencontré l'Homme de ma vie (la majuscule doit-elle être à Homme ou à Vie – les deux sans doute – disons plutôt que j'aime comme on aime qu'une seule fois), j'ai quitté mon travail dans lequel je ne m'épanouissais plus pour… refaire le même mais en ayant créé ma société , j'ai écrit une histoire pour enfants qui un jour je l'espère verra le jour, juste pour le plaisir de la faire partager à des tas d'enfants autres que ceux à qui je l'ai faite lire, je continue d'écrire (il faut que je le prenne ce temps, pas que je le trouve, que je le prenne)…
 
La vie est un formidable cadeau même si elle ne nous en fait pas toujours, mais il faut savoir prendre le temps de le déballer… On sait tous que le bolduc * c'est très solide...
 
J'aime, je pleurerai encore mais plus important que tout… je rirai encore… pendant… 40 ans ? 
 
Reine
 
* bolduc (n.m.) ruban coloré et décoratif pour ficeler de petits paquets de cadeaux.
24 octobre 2012

Danielle L " Que signifie cette crise du milieu de la vie ? "

Que signifie cette "crise du milieu de la vie" ? Avant ce projet d'émission, je n'en avais pas vraiment entendu parler... Je ne l'ai jamais éprouvée moi-même alors que j'arrive probablement aux deux tiers de ma vie environ...Si elle existe cette crise, ne serait-elle pas une conséquence, presque malsaine, de ce "jeunisme" inconséquent qui envahit notre société ? Il faut être jeune, rester jeune, cacher ses rides et ses cheveux blancs... et surtout taire son âge ! Quelle sottise, quelle seconde sottise aussi de rentrer dans ce jeu !!! Personnellement, j'ai été bien plus heureuse à quarante ans qu'à vingt ou trente, moins timorée, mieux dans ma peau , en voie d'apaisement de bien des conflits ! Et, si j'avais complètement ratée ma vie sentimentale, j'en ai profité pour faire bien d'autres choses que beaucoup pouvent envier comme le tour du monde en routarde ;  franchement, me frotter à d'autres peuples et d'autres cultures m'a remis bien des idées en place en relativisant certains manques et en me permettant d'apprécier ce que j'ai ! Plus de problème de maternité, l'âge est passé et plus la peine de se torturer avec cette question... La ménopause ? Elle s'est passée tardivement et "comme une lettre à la poste" sans besoin d'hormones de synthèse et autres traitements artificiels, et maintenant quelle joie retrouvée d'une sexualité sans crainte et sans contrainte de contraception ! La vie s'ouvre avec l'âge, c'est en tout cas mon expérience, celle aussi de traverser les épreuves et ne pas se laisser enfermer par elles. Ma crise, s'il y en a une, serait plutôt celle de la perte inéluctable des siens, de deuils parfois impossibles à faire lorsqu'il s'agit de personnes jeunes encore, et qui laissent, au creux de la mémoire, comme un voile de tristesse qui se dissipe difficilement certains jours.

24 octobre 2012

UNE CHANCE A SAISIR !

Dans l'écriture chinoise le mot "crise" est composé de 2 caractères: l'un désigne le danger; l'autre une chance à saisir.
Tout est dit ....
Issue d'une histoire familiale compliquée et douloureuse, toute mon energie pendant la première partie de ma vie a été employée à m'echapper d'un destin très tôt tracé.
A 40 ans j'avais réussi à acquerir une autonomie difficile à accepter par mon entourage familial tant - dans cette famille - toute différenciation était insupportable et vecteur sinon de rejet du moins de mise sur la touche.
Professionnellement j'avais fait le choix d'être assistante sociale à la fois parce que cela me permettait d'être independante financièrement très tôt, mais aussi parce que c'était un métier qui m'attirait pour son aspect social et humain. Cela allait aussi dans le sens de mes engagements politiques et humains. Mais très vite chez moi mes intérêts ouvrent les portes vers d'autres intérêts et c'est ainsi qu'assez vite j'ai fait une formation de thérapeute familiale.
Mais du coup, je me trouvais dans une situation professionnelle ambiguë et inconfortable, partageant ma semaine, au sein de la même entreprise, entre 2 fonctions bien différentes et très vite le problème de ma place s'est posé. Etrange résonance avec mon histoire familiale où je n'avais pas de place ....
A 40 ans, je me suis donc posée la question de reprendre des études en Fac pour être psychologue (cela voulait dire 4 ans minimum en tenant compte des équivalences possibles) et après mûre réflexion ai décidé que c'était trop tard...
En fait je m'étais trompée: ce n'etait pas trop tard mais trop tôt ... puisque j'ai réalisé ce projet 10 ans plus tard.
A 51 ans, j'ai repris le chemin de la Fac dans une université où se mélangeaient des personnes qui sortaient du lycées et des hommes et des femmes (mais surtout des femmes, il faut bien le dire ...) qui reprenaient des études après des années passées ailleurs ...
Tournant extraordinaire dans ma vie, cela m'a permis de devenir psychologue clinicienne et enfin de faire ce qu'au fond de moi j'avais toujours voulu faire ....
Installée depuis maintenant bientôt 9 ans en liberal, non seulement je fais un travail que j'aime énormement et qui me passionne car c'est un immense privilège que des personnes me fassent confiance pour cheminer avec elles dans la transformation de leur existence, mais cela a ouvert un immense champ des possibles.
Je me suis mise à réaliser tous les désirs qui m'avaient été "interdits" dans mon enfance: dessiner, peindre, chanter ......
Ce que j'ai vecu, je crois intimement que tout le monde peut le vivre: il s'agit juste de s'autoriser à exister vraiment et à vivre ses desirs.
Cette mi-temps de la vie: une crise, oui .... un danger, bien sûr si on est dans la nostalgie de ce qu'on n'a plus ou n'a pas eu ... mais surtout une chance à saisir !
Martine Blanchard

23 octobre 2012

OSER ET SE REALISER

Bonjour,

Je viens de lire ces témoignages déposés par des femmes sur le blog d’Arte et je suis touchée par ces histoires intimes et singulières. La mienne y fait écho.

Moi, je suis assistante sociale. J’ai 55 ans. Aujourd’hui, je me sens libre comme jamais, et pleine d’une énergie positive. Mais ne vous y trompez pas, j’ai moi aussi des moments de spleen, de doutes et je vis comme les autres les tracas du temps qui passe, des cheveux blancs et des rides au coin des yeux !

J’ai commencé mon métier d’A.S à l’époque mythique de la fin de la Fac de Vincennes et de « pause-café », incarnée à l’écran par Véronique Jeannot…Je suis un mixe de cela : Un  premier job d’A.S scolaire en banlieue Nord de Paris,  et un passage éclair en Sociologie dans la Fac de toutes les Utopies.

Ah oui, un grand regret jamais tari : Ne pas avoir fait mai 68…j’avais 11 ans.

Toute jeune professionnelle, je me posais déjà la question : « Pourquoi ai-je choisi de faire ce métier ? Et quelle assistante sociale serais-je ?  ».

J’ai trouvé matière à interpréter ces questionnements, en entreprenant durant quelques années un travail en Gestalt thérapie : Un frère trop tôt disparu, une énergie à vivre très affirmée, une mère assistante sociale, des pistes familiales à explorer….Grâce à ce travail d’analyse, et à une « nécessaire distance instaurée » un travail d’écoute et d’accompagnement dans le respect de la singularité de l’Autre a pu se mettre en place. J’étais une A.S comblée ! Et puis la vie s’est déroulée avec son lot de bonheurs et de chagrins, ses ruptures, deuils et renaissances.

Un bilan, tel un inventaire à la Prévert : Deux premiers fils, la fragmentation d’un mariage, un divorce à 32 ans.  Puis l’amour retrouvé de mes 17 ans. Ensemble, nous quittons alors en 1991 la Région Parisienne, pour vivre au fin fond du Grand Ouest, Pays de landes et de bruyères, de plages lourdes de varech et de cieux éthérés. Deux autres enfants –fille et garçon- se sont ajoutés au palmarès, et un ancrage pour tous, une maison de pierre,  basse et solide, des fruitiers dans le jardin.

En 2001, la disparition brutale de mon père aimé et aimant m’a fait réaliser que je m’emm…..dais  dans mon poste d’AS à l’Education Nationale, et que je devais changer,  modifier mes pratiques, si je voulais continuer à trouver et à donner du SENS à mon métier, à ma vie. J’avais 44 ans.

Encouragée par mon mari, j’ai quitté l’Education Nationale en 2002, dans l’idée et la nécessité  de continuer à travailler mais AUTREMENT.

Je suis devenue enquêtrice sociale, experte agréée par le Tribunal de Grande Instance de Quimper et la Cour d’Appel de Rennes. J’effectue depuis cette date des enquêtes pour les Juges aux Affaires Familiales. Parallèlement à cette nouvelle activité, j’ai suivi pendant 2 ans, une formation à l’Université  de Brest, en Alcoologie, Toxicomanie et Addiction. En rédigeant mon mémoire de fin d’étude, j’ai réalisé l’importance que revêtait pour moi, l’altérité dans la relation à l’autre. En cela, je rejoins totalement  la pensée de Jean Claude Metraux,  psychiatre et psychothérapeute qui dit que le rapport à l’autre doit être : « Basé sur la reconnaissance des « similitudes » et sur la capacité à repenser la relation d’aide en se risquant à un échange réciproque avec ceux que nous avons pour mission d’aider ». Nier ces constats, me semble enfermer le travailleur social et ses interventions, et provoquer des sentiments de rejet ou d’impuissance.

Et c’est ainsi qu’en 2010, je suis devenue Assistante sociale libérale. J’ai ouvert un cabinet à Beg –Meil- Fouesnant, à 100m d’un petit port. La seule A.S libérale en France, -à ma connaissance-, qui reçoit des particuliers.  

Aujourd’hui, j’ai 55 ans, j’accepte l’incertitude de l’avenir, sans déroger à mes valeurs. Je me sens vivante. Passeuse. Légitimée par mes rencontres professionnelles, mais aussi par les échanges avec les travailleurs sociaux, très nombreux à me contacter et à me parler de leurs souffrances au travail, de leurs rêves et de leurs désirs.

Je sais qu’en osant, nous faisons toutes à notre manière, bouger les lignes, que d’autres vont aussi OSER et SE REALISER, et qu’en cela c’est épatant.

Bonne route à chacune.

Bien amicalement,

Catherine Chatain 

http://www.viadeo.com/fr/profile/catherine.chatain

http://www.as-liberale-en-cornouaille.webnode.fr/                 

 

 

 

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Film Arte 2013 "Maintenant ou jamais"
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